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Murmures

Murmures
  • Cultures underground, modes de vie atypiques, vie quotidienne et réflexions variées, le tout relié au culte de la vie ? Certains ne parlent pas, d'autres n'écoutent pas. Aux autres, les murmures.
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7 septembre 2010

Véganisme au quotidien : un chemin pavé d'embuches ?

Être Vegan dans la vie quotidienne, on ne va pas vous mentir, ça demande de l'adaptation. On ne passe pas d'un mode de vie omni-branleur : je mets ce que je veux dans mon caddie, à un mode de vie vegan-parano : je lis les étiquettes, je surveille la provenance, la composition, etc etc. Une fois le coup de main pris, néanmoins, vivre vegan est facile et naturel.

Voici donc un manuel de transition du mode de consommation végétarien au mode de consommation végétalien-vegan (nous ne préciserons pas ici les différences entre végétalisme et véganisme).

I. S'informer

Avant de devenir végétalien, beaucoup de gens passent par une phase de végétarisme. On apprend alors à reconnaître les additifs animal, les colorants d'origine incertaine, tout ça, les noms scientifiques complexes le cachent bien. Les végétariens refusent donc la gélatine, et les produits dérivés des abattoirs, tandis que les végétaliens feront plus attention encore aux lactoses, protéines de lait, miel, poudre d'oeuf, les mentions "arômes" sans détails. Retenir la liste des additifs est fastidieux et inutile. Une fois le coup de main pris, les yeux repèrent immédiatement les ingrédients que refusent que les végétaliens. D'autres personnes préféreront ne pas s'embarasser et feront à la maison la plupart des produits nécessaires (cookies, sauces, etc etc), ce qui est meilleur dans les estomacs, et bon pour la planète ! Sans oublier que cela est plus convivial : il vaut mieux occuper ses enfants en leur apprenant à faire des gâteaux VL que les mettre devant la télé !

Pareil : retenir la liste des produits testés sur les animaux relèvent parfois du calvaire (quels VG ou VL n'ont jamais eu la surprise de trouver dans leurs étagères un produit suspect ?) Il suffit de repérer les mots "testé dermatologiquement" pour se douter que les tests n'ont pas été fait sur du coton ou des arbres... Retenir que le dentifrice contient de la poudre d'os et qu'il n'est pas rare que les produits de beauté contiennent du miel est nécessaire. Une fois quelques marques repérées, on achète généralement les mêmes, donc il n'y a plus de surprise.

II. Faire le tri

Ne pas jeter ses vieilles chaussures de cuir parce qu'elles sont encore bonnes, c'est comme dire que, de toute façon, le bout de cadavre qu'il y a dans l'assiette ne revivra jamais donc autant le manger. Jeter un produit issu de l'exploitation, ce n'est pas du gaspillage : c'est un symbole, c'est souligner sa détermination. On devient VG ou VL pour soi, mais surtout et essentiellement pour les animaux et les plantes. On jette ses produits testés pour ne pas cautionner la souffrance et la barbarie. Mais si vraiment la perspective de jeter vous fend le coeur, vous pouvez toujours donner à vos voisins, votre famille...

Tout y passe : la laine, la soie, le cuir, le cashemire pour les matériaux. Mais aussi shampooings, gel douches, dentifrices, lessives et produits ménagers (mauvais pour l'environnement en plus !). Préférez les savons durs d'origine végétale, les shampooings en poudre, la lessive maison (c'est très rapide et très facile !), le tout non testé. Et bio si possible.

III. Préparer ses proches / se préparer

Même après des années de végétarisme, un changement pareil pourrait avoir l'air d'être un extrême pour les proches. Certains s'inquiéteront : le végétalisme est souvent rattaché aux mouvances sectaires et aux dérives qui en découlent.. Ils est parfois difficile de comprendre que le veganisme n'est qu'un mode de vie qui s'inscrit dans la vie, qui n'est pas la culture de la nécrophagie... Il est préférable de préparer une explication (se justifier est contre productif, pourquoi les omnivores ne se justifient pas de leur mode de vie ?), néanmoins, dire ses choix diffusent parfois ses idées... Ne pas en parler à table, ne pas être agressifs... Insolente Veggie exprime bien l'idée de ce paragraphe : l'obligation qu'on les VG ou les VL de toujours sourire et d'être heureux. Nos déprimes passagères sont pour certaines personnes la conséquence directe de nos habitudes de vie.

Car il est évident qu'une forme de végéphobie existe. Outre le mauvais étiquetage des produits, l'éducation faites aux enfants dès l'école, révéler son véganisme c'est souvent s'attirer des questions n'ayant aucun rapport avec nos choix mais directement liées aux carences que les VG et les VL : où trouves-tu tes protéines ? Comment fais-tu pour le calcium ? Et la vitamine C ? Ces questions sont très lassantes et révélatrices de la réussite de la propagande faites aux cours des dernières années...


Aller plus loin :
- Le Veganisme
- Les Produits Testés sur les Animaux
- Industrie du Cuir et pollution ?

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29 août 2010

Changer ses intentions premières ?

Aujourd'hui, nous voulons faire part de notre réflexion sur l'Article "En cuisine, rien ne se perd, tout se transforme", de Mademoiselle Pigut. Déjà, il faut savoir que si sur Murmeln nous traiterons rarement / jamais de cuisine, car nous jugeons qu'il y à d'autres façons de communiquer la pensée végane, nous approuvons ce genre de démarche ! Nous même consultons parfois les blogs cuisines-éco car il y a toujours à apprendre pour changer son mode de consommation. Ceci étant dit, nous voulions revenir plus précisément sur la façon dont la plupart des gens s'approchent de la pensée écologique : au départ, il n'est bien souvent raison que de pures économies. Or, sur Murmeln, nous essayons le plus possible de nos défaire du mode de consommation capitaliste, aussi, lorsque nous faisons un acte écologique, nous ne pensons pas de prime abord aux quelques centimes que nous gardons, mais plutôt à l'impact moins fort que nous avons sur l'environnement !

Consommer autrement, c'est reconnaître l'existence des autres espèces, animales et végétales. On ne peut pas baser de nouvelles habitudes de vie sur la simple volonté de dépenser moins.

Ainsi, si nous faisons attention à noter consommation en eau, ce n'est pas tout simplement parce que l'eau est une chose précieuse qu'il faut préserver, mais parce que nous n'avons pas le monopole de la consommation en eau. Nous ne sommes pas les seules créatures sur cette planète à dépendre du précieux liquide. Veillez à ne pas sur-consommer de l'eau, c'est penser aux autres (à tous les autres), c'est avoir une pensée positive.

En tout cas, félicitation à Mademoiselle Pigut, dont le support est riche et varié !

26 août 2010

Initiative Ecologique : AMAP

Sur Murmeln, nous pensons que de petites initiatives ajoutées les unes aux autres forment, au final, un changement global, changement souhaitable et nécessaire. Il existe sur le net pléthore de sites recensant l'une ou l'autre de ces initiatives, et d'autres en listant plusieurs. Parmi ces initiatives, il y a la création des AMAP. L'AMAP est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne, elle met en rapport le producteur et le(s) consommateur(s) quasi directement. Généralement bio, les produits sont vendu à des prix bien différents des produits bio que l'on trouve en grande surface.

Consommer via les AMAP, c'est avoir une conduite économique, responsable et positive.

Nous voulions, à la création de ce site, éviter de parler politique, mais il est évident que cela est impossible : les AMAP sont des structures anti-capitaliste. Vendre un produit à sa valeur est à l'opposé de la vente en magasin qui ne vise que le profit. Les producteurs vendant aux grandes surfaces vendent généralement à perte, tandis que les producteurs liés aux AMAP gagnent leur vie.

Acheter ses légumes et fruits frais par les AMAP, c'est rendre décent le métier d'agriculteur.


121 ->  Recherche sur les AMAP
-> Comment créer une AMAP
 
24 août 2010

L'Hypothèse Gaïa : quand les scientifiques se font prêtres

Un de nos anciens profs disait que le soucis de la vulgarisation, c'est la perte de justesse scientifique : en appelant toutes les fleurs d'un champs "fleur des champs", on ignore, on zappe, les qualités uniques de chaque spécimen... Néanmoins, la vulgarisation est souvent nécessaire : toute connaissance doit être accessible, afin que nul n'ait l'excuse de l'incompréhension. Pardonner l'ignorance va certes de soit, mais pardonner, encore et encore, lasse.

Nous avons hésité un moment sur le sujet du premier article que nous écririons ici : la condition animale ? l'ALF ? Une association diverse ? Au final, revenir à la source nous paraissait une bonne chose : loin des dogmes de la religion, la philosophie mêlée de science demeure une intro décalée. Le titre de l'Hypothèse Gaïa s'est instantanément imposé dans notre esprit.

L'Hypothèse Gaïe est un ensemble de théories qui, pour simplifier, compare la planète et l'ensemble des êtres vivants qui la peuplent à un organisme bien rodé : chacun complète l'autre, chacun sert à l'autre, tous les éléments qui le constituent interagissent ensemble et forment "un Tout plus grand que la somme de ses parties" (1+1=3). Cette définition reste bien jolie, mais elle veut dire quoi, au juste ? Et bien, qu'en faisant disparaître une espèce animale ou végétale, nous influençons tout le reste du milieu. Ce fait est connu des scientifiques, or, comme tout ensemble de théories, certains points de l'Hypothèse Gaïa divergent d'une personne à l'autre. Si l'exemple de l'auto régulation est un fait indéniable, d'autres opinions, dites radicales, donnent à la terre une conscience : ainsi, on peut admettre que l'effet de serre serait une fièvre provoquée par l'apparition d'une maladie, d'un virus (l'homme ?) et que la Terre, Gaïa, chercherait ainsi à se "soigner". Il existe bien naturellement des points de vue intermédiaires.

Les parents de l'Hypothèse Gaïa, Lynn Margulis et James Lovelock avaient eux mêmes des opinions différentes, ce dernier s'accordant à un avis intermédiaire tandis que la dame, elle, restait plus conservatrice sur la question. Dans son article de 1972, qui lancera les premières lignes des Théories Gaïa, Lovelock aborde l'importance des bactéries dans la régulation de la composition de l'atmosphère. Paf, le sort en était jeté. Mais au delà du simple (et migraineux) aspect scientifique, l'Hypothèse Gaïa tire clairement ses racines des premières religions païennes : druidisme, paganisme, wiccanisme... Toutes ces croyances s'accordent à faire de la Terre une vaste entité.

Aux scientifiques de se faire prêtres ? N'allons pas si loin.

Cet article survole à peine le sujet vaste que représente les Théories Gaïa : de nombreux concepts n'ont pas été abordés, des faits et des découvertes ont été ignorés. L'enjeu de ce blog n'est pas tant de faire dans la rigueur que dans la simplicité. Néanmoins, si vous désirez approfondir le sujet, il existe de nombreuses pages, ouvrages et documentations accessibles sur le net ou en librairie.

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Hypothèse Gaïa
->  Droit dans le Mur : Bulletin de Santé 
->  La Terre est un être vivant...
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